lundi 14 février 2011

Et de deux...

Deux quoi ? ... et bien deux ans de vie à Singapour. Arrivés le 14 février 2009, voici déjà deux ans d'expérience asiatique.

Que peut-on dire?

Tout d'abord que le temps passe vite. Si on y réfléchit, en théorie, on est plus près de la fin que du début. Le temps passe à une allure! Cela signifie certainement qu'on a bien su s'adapter à notre nouvel environnement. Mais bon il y a encore de pays inexplorés... En parlant de voyages, on se rend compte qu'il n'y a pas deux pays pareils et que c'est un vrai bonheur de sortir des sentiers battus pour découvrir les gens. Pour l'instant j'ai du mal à sortir un coup de coeur car on a toujours découvert quelque chose de particulier lors de chaque destination.

Ensuite au niveau de l'expérience: Si c'était à refaire, on signerait à nouveau en fermant les yeux.
C'est une expérience incroyable dès que l'on se laisse l'opportunité de réapprendre les choses. Il y a tant de choses à apprendre, découvrir et apprécier. Pour les enfants, c'est une occasion unique de maitriser une langue étrangère et d'être sensibilisé à des cultures différentes qui cohabitent correctement, une ouverture sur un autre monde.

D'un point de vue nourriture, l'Asie ce n'est pas l'Asie. Je m'explique. Quand on est en France (je ne parle pas de Paris mais en province) quand on dit on va manger asiatique, on a une bonne chance de manger des nems. Une fois que l'on arrive ici, on est submergé par des plats de différentes origines. Et maintenant avec un peu d'expérience culinaire asiatique, entre un chinois, un japonais, un thaï, un taïwanais, un indonésien, un cambodgien ou un indien, il y a un monde. C'est comme si en Europe, on mettait les cuisines anglaise, italienne, belge et française dans le même panier. Faut pas exagérer non plus.

Quel oeil sur la France à partir de Singapour? Notre regard sur la France a forcément changé. Mais pour les locaux, le coup d'oeil est assez critique. En 2010, pour le singapourien lambda, quand ils pensent France, ils ont comme repère (de moins en moins quand même) le valeureux épisode de la coupe du monde (ils ne vont pas penser au hand, non ça c'est impossible!) et les grèves, donc une bonne image de râleur. Et quand il parlent du président, en fait ils parlent plus de la femme du président :-) Autant dire qu'il y a du boulot. C'est dommage car à côté de cela il y a plein d'entreprises françaises (petites ou grandes) qui tirent leur épingle du jeu.

Donc retour juillet 2012? C'est ce qui est dans le contrat, mais d'ici là plein de choses peuvent encore se passer. La certitude, c'est que le buzz dans les années à venir sera plus en Asie et qu'en Europe.

Wait Act and See ...

1 commentaire:

Stéphane a dit…

Excellent article!