50 jours après notre installation dans notre nouvelle résidence, une petite pause pour faire le point ne fait pas de mal.
L'adaptation à ce nouveau mode de vie se fait progressivement. Chacun à son rythme, chacun à sa manière. Cela demande quand même une remise en cause quotidienne pour que tout se passe bien. Tous les repères existants sont à revoir.
Pour les enfants par exemple, les relations à l'école n'ont rien à voir par rapport à celles en France. A La Destrousse, la plupart des enfants se suivent depuis quelques années. Ici les enfants ont des parcours étonnants. Certains comme nous posent leurs valises pour la première fois hors de France. D'autres à 10 ou 11 ans ont déjà crapahuté dans deux ou trois pays parlent couramment le français, l'anglais et pour certains le mandarin. Du coup les relations sont plus difficiles à se mettre en place du fait des cultures différentes.
Côté nourriture, tout le monde s'est adapté, mis à part Théo qui sorti de son "Chicken Rice" a du mal a se faire aux spécialités locales. Il va falloir qu'il s'adapte un jour ou l'autre.
Autrement pour le reste, c'est de la découverte au quotidien. Il faut faire abstraction de nos habitudes et essayer d'apprendre et découvrir. Les habitudes et valeurs en Asie sont assez différentes de celles rencontrées en Europe. Il faut en tenir compte car on peut vite se trouver face à un mur si on n'y fait pas attention. Parmi ces valeurs, on retrouve le respect des anciens, ne jamais perdre son sang-froid et s'énerver, ne jamais perdre la face.... Du coup on peut se retrouver face à des situations étonnantes.
Par exemple, je me suis renseigner pour acheter une raquette de tennis pour Léa. Le vendeur y connaissait encore moins que moi. Plutôt que de m'avouer sa méconnaissance du sujet (il a juste su me faire la différence entre des raquettes adultes et enfants, jusque là je maitrisais), et d'appeler un autre vendeur, il m'a tout simplement proposer d'aller me renseigner dans le magasin d'à côté qui possédait aussi des raquettes ????.
Autre chose, côté boulot. Vu que c'était encore le plein emploi jusqu'à récemment, un employé mécontent va préférer démissionner et trouver une raison valable pour sa démission plutôt que d'essayer de résoudre le problème. Ce problème d'ailleurs n'est pas forcément lié au boulot mais peut être lié aux cultures. Par exemple un philippin qui encadre une équipe de chinois, il part déjà avec un sacré handicap quelque soient ses compétences.
Bref, il y a encore des choses à découvrir...
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