... mais ça ne suffit pas toujours. Pour parler de la pluie et du beau temps, ça va, ce n'est pas trop compliqué, par contre dès que l'on arrive dans des discussions plus spécifiques, attention terrain glissant.
Ce matin je discute avec mon voisin dans le bus, un ancien docteur à la retraite. Très sympa au demeurant mais il a voulu discuter économie et au bout de quelques phrases, je commençais à lâcher prise entre des termes que je ne comprenais pas et lui qui parler anglais avec un sacré accent et la moitié des mots avalés. Enfin c'était sympa quand même.
Ensuite j'appelle un électricien pour rajouter une prise dans la maison. Au téléphone la discussion a eu du mal à aboutir, je lui ai donc demandé de passer. Une heure plus tard, il était là et je me suis rendu compte à postériori de certaines subtilités. La plus rigolote est que je lui parlais de "power plug" pour ma prise électrique et lui n'arrêtait pas de me parler de "power point". Oralement cela fait tout de suite penser au logiciel Microsoft, et ben non, c'est ma prise. On a bien passé cinq minutes avant de nous assurer des deux côtés qu'on parlait de la même chose.
Enfin je vous passe ma recherche de mèche béton. Quel idiot, je n'avais pas pensé à chercher la traduction avant. Une fois trouvé, je me suis dit mèche à bois, ca va être simple. Que néni, la traduction n'a rien à voir non plus.
Au final j'ai quand même trouvé ma mèche pour fixer les cadres et demain l'électricien vient rajouter la prise, c'est l'essentiel.
1 commentaire:
Intéressant cette petite vue d'une immersion à l'étranger ! Pour parler anglais, ce qui aide aussi c'est de savoir parler *du fait* de parler anglais lui-même... C'est-à-dire : être à l'aise pour dire que l'on ne comprend pas, afin d'éviter le doute et aller à l'essentiel.
Cela permet aussi de faire le distinguo entre "mon anglais n'est pas clair" et "la personne n'a pas compris".
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